![]() |
![]() |
Le 12 décembre 2003, le premier ministre a annoncé que la fonction de contrôleur général du Canada serait rétablie au sein du Secrétariat du Conseil du Trésor. Cette décision fait partie intégrante des efforts déployés par le gouvernement pour mettre en place des mécanismes rigoureux de contrôle et de surveillance, particulièrement en ce qui a trait à la gestion financière et à la vérification interne. Le contrôleur général surveillera les dépenses gouvernementales, assumera le leadership au sein des collectivités de la gestion financière et de la vérification interne au sein de la fonction publique et veillera à ce que des normes soient établies et respectées. Le texte de cette annonce se trouve à : http://pm.gc.ca/fra/accountability.asp. Mandat et priorités courantesLe contrôleur général est responsable à l'échelle du gouvernement de fournir une orientation fonctionnelle et d'assurer la gestion financière et la vérification interne. Par l'entremise du Bureau du contrôleur général (BCG) et de ses secteurs opérationnels ou de ses directions, ceux-ci étant dotés de mandats au titre de centre décisionnel, des activités sont exécutées de façon continue dans les secteurs prioritaires suivants :
En plus de satisfaire aux priorités courantes, le BCG doit respecter plusieurs autres priorités clés, dont les suivantes. Renforcer la vérification internePriorités clés concernant la vérification interne :C'est l'intention du gouvernement de « réorganiser et renforcer la vérification interne partout dans l'administration fédérale pour assurer l'instauration des programmes de vérification exhaustifs fondés sur une saine analyse du risque de toutes les activités ministérielles, mesure s'accompagnant du pouvoir de scruter tous les aspects de tous les portefeuilles, si modestes ou si spéciaux soient-ils.
Renforcer la gestion financièrePriorités clés concernant la gestion financière et l'analyse :C'est l'intention du gouvernement de demander au Bureau de contrôleur général (BCG) de « surveiller rigoureusement toutes les dépenses publiques. » À cette fin, le BCG renforcera la gestion financière en assumant le leadership nécessaire pour assurer la disponibilité de cadres, de politiques et de directives sur les contrôles appropriés dans l'ensemble de la fonction publique fédérale. Mettre en oeuvre :
Priorités clés concernant l'acceptation et l'autorisation des systèmes financiers à cet égard :C'est l'intention du gouvernement d'« instaurer dans l'ensemble du gouvernement des systèmes modernes pour la transmission en temps opportun de l'information relative aux ressources humaines et financières, afin d'assurer le suivi de toutes les dépenses et de fournir les outils nécessaires à leur examen et à la prise de décisions. » Pour permettre d'apporter les améliorations nécessaires à la gestion financière - déjà décrites, et favoriser la transparence de l'activité financière, le BCG assurera que les systèmes de gestion financière des ministères et des organismes centraux, y compris les systèmes de comptabilité, de gestion des avoirs et d'acquisition, sont largement renforcés.
Apprentissage de basePriorités clés concernant le renforcement des capacités et le perfectionnement des collectivités :C'est l'intention du gouvernement de « nommer des contrôleurs agréés qui devront autoriser toutes les nouvelles mesures de dépenses dans chacun des ministères. » De pair avec cette annonce et avec l'initiative prise par le SCT de renforcer la capacité de la fonction publique, le BCG a reçu le mandat de favoriser et de gérer le perfectionnement professionnel des collectivités de la gestion financière et de la vérification interne, notamment d'établir des normes d'accréditation et de certification et de donner des conseils sur les modules du programme d'apprentissage de la fonction publique.
|
contexte et résultats attendus |
Dans le cadre du budget de 2004, le gouvernement s'est engagé clairement à réorganiser et à renforcer la fonction de vérification interne à l'échelle du gouvernement et à mettre en oeuvre des programmes de vérification complets de toutes les activités ministérielles, en s'appuyant sur une solide analyse des risques.
Au sein du Secrétariat, le contrôleur général du Canada et son bureau dirigent les efforts pour renforcer la fonction de vérification interne. Il faut apporter des modifications importantes à la façon dont cette fonction est actuellement assumée. Une fonction forte de vérification interne dans l'ensemble du gouvernement nécessite une solide organisation de la vérification interne, à la fois au sein du Bureau du contrôleur général et dans tous les ministères et organismes, et elle doit être assumée par des professionnels certifiés et des comités de vérification indépendants. Les organismes de vérification interne doivent pouvoir utiliser des normes et des pratiques généralement acceptées et des méthodologies qui contribuent à une vérification qui soit toujours de haute qualité dans l'ensemble du gouvernement. C'est au Bureau du contrôleur général qu'il incombe de contrôler la qualité, et pour renforcer la capacité de vérification interne, il faut mettre en oeuvre des initiatives de recrutement et de maintien en poste, affermir les relations et les partenariats avec les associations professionnelles, et élaborer des contenus de cours.
Les résultats attendus de ces efforts devraient déboucher sur des vérifications plus pertinentes, opportunes et de qualité et sur une utilisation plus efficace de l'information de vérification dans la planification et dans la prise de décisions dans l'ensemble du gouvernement, ce qui améliorera la gestion des ressources publiques grâce à des services indépendants, objectifs et opportuns d'assurance de la qualité, s'appuyant sur des analyses de risque solides, des activités ministérielles et des grandes activités horizontales, conformément à la législation, à la réglementation, aux politiques et aux directives du Conseil du Trésor.
plans et jalons |
En 2005-2006, le Bureau du contrôleur général s'appuiera sur les initiatives en cours et continuera à progresser sur les multiples voies empruntées pour consolider les capacités, élaborer des méthodes et des plans normalisés de vérification interne et lancer des plans de vérification pour les petits ministères et un certain nombre de vérifications horizontales et à l'échelle du gouvernement.
Principaux éléments des plans et jalons | Délai |
Choisir des méthodes et des outils normalisés de vérification interne | Décembre 2005 |
Achever, sous la direction du BCG, une vérification interne horizontale dans l'ensemble de l'administration fédérale; | Décembre 2005 |
Élaborer des plans sur trois ans pour a) les vérifications des petits ministères et organismes et b) les vérifications horizontales à l'échelle du gouvernement. | Mars 2006 |
Procéder à la dotation du nouveau BCG en utilisant une approche progressive pour trouver et recruter des professionnels de haut niveau. Ceci comprend la capacité d'effectuer des évaluations des fonctions internes de vérification des ministères. | Essentiellement terminé d'ici mars 2006 et complètement terminé d'ici mars 2007 |
Évaluer en permanence le rendement de la fonction de vérification interne dans l'ensemble de l'administration fédérale et faire part des constatations au secrétaire du Conseil du Trésor. | Activité en cours |
|
principaux risques et défis |
Il faudra qu'un profond changement de culture s'opère pour que les spécialistes de la vérification interne et les gestionnaires ministériels soient en mesure de s'adapter aux changements qui surviendront au cours des années à venir.
La réussite dépendra d'attentes claires et d'engagements tenus. Il sera nécessaire d'avoir des dirigeants ministériels de la vérification hautement qualifiés et des comités de vérification efficaces. Il est indispensable, en plus de fournir des normes de vérification, de recruter, de former et de conserver les employés compétents. La réussite des plans de mise en oeuvre dépendra du maintien de l'appui au Bureau du contrôleur général (BCG) et aux ministères responsables. Les objectifs sont volontairement agressifs pour bien montrer l'urgence de ce travail et la nécessité de lui accorder une priorité toute particulière. Alors que tous les efforts seront faits pour y parvenir, il y a de nombreux éléments qui ne relèvent pas du contrôle direct du BCG qui pourraient avoir des répercussions sur les résultats. Il faudra également prêter attention à la gestion du changement pour soutenir une collectivité plus importante de vérificateurs internes et pour répondre aux préoccupations des gestionnaires ministériels face aux nouvelles normes et aux nouvelles méthodes. De plus, il faudra absolument instaurer des liens étroits entre le BCG et l'élaboration d'un programme d'apprentissage de base.
contexte et résultats attendus |
Dans le budget de 2004, le gouvernement a annoncé son intention de rétablir le Bureau du contrôleur général (BCG) et de le charger « de surveiller étroitement tous les aspects des dépenses publiques ».
Pour tenir cet engagement, le BCG poursuit ses efforts pour renforcer la gestion financière et le cadre de contrôle, y compris les politiques, les lignes directrices, les systèmes, les analyses et les services consultatifs dans l'ensemble de la fonction publique fédérale. Le BCG continue également à s'assurer que les états financiers du gouvernement fédéral donnent une information complète et précise, conformément aux principes comptables généralement acceptés et dans les délais fixés par le gouvernement. Le BCG appuie aussi les efforts à l'échelle du gouvernement pour garantir que les systèmes financiers utilisés permettent de disposer de systèmes d'information modernes en temps réel pour faire un suivi de toutes les dépenses et fournir les outils nécessaires à un examen et à un processus de décision efficaces.
Comme pour la vérification interne, il faut procéder à des changements importants. Il faudra des organisations de gestion financière plus solides aussi bien au BCG que dans les ministères et les organismes hiérarchiques. Ces organisations doivent être dirigées par des professionnels certifiés et bénéficier de l'appui de politiques et de pratiques efficaces. Il faudra des efforts supplémentaires pour renforcer la surveillance des dépenses gouvernementales, y compris l'examen et l'approbation des nouvelles initiatives de dépense, en recourant à des mécanismes de contrôle, de surveillance et de respect de la loi adaptés en matière financière.
Ces efforts devraient aboutir à des systèmes de gestion financière et de vérification plus rigoureux et plus opportuns, tout en améliorant l'information et la prise de décisions en matière de gestion financière.
plans et jalons |
En 2005-2006, le Bureau du contrôleur général s'appuiera sur les initiatives en cours et poursuivra les diverses voies déjà empruntées pour consolider la gestion financière et tenir ses engagements.
Principaux éléments des plans et jalons | Délai |
Obtenir l'approbation concernant les rôles, les responsabilités et les profils des contrôleurs ministériels. | Juin 2005 |
Obtenir l'approbation relativement au processus et aux critères d'examen et d'approbation des nouvelles propositions de dépenses, y compris des dispositions relatives à la surveillance et aux rapports. | Septembre 2005 |
Élaborer une stratégie quinquennale de vérification annuelle des états financiers des ministères et des organismes. | Septembre 2005 |
Élaborer et mettre en oeuvre dans l'ensemble de l'administration fédérale des normes et des processus d'analyse et de rapports financiers sur la situation et les résultats financiers. | Décembre 2005 |
Explorer la possibilité que les états financiers annuels consolidés, vérifiés et sans réserves, et les Comptes publics soient déposés beaucoup plus tôt que ce n'est le cas à l'heure actuelle. | Décembre 2005 |
Procéder à la dotation du nouveau BCG en utilisant une approche progressive pour trouver et recruter des professionnels de haut niveau. | Pratiquement terminé en mars 2006 |
Achever la mise en oeuvre du processus d'examen et d'approbation dans l'ensemble de l'administration fédérale; | Juin 2006 |
Mettre à jour le cadre de contrôle de la gestion financière. | Septembre 2006 |
Examiner les politiques de gestion financière afin de renforcer la fonction de contrôleur. | Mars 2007 |
Terminer la dotation du BCG. | Terminé en mars 2007 |
Déterminer les secteurs administratifs particuliers qui devront être appuyés par les nouveaux systèmes financiers du gouvernement du Canada. | Comme il convient selon la portée de la priorité Diriger une approche intégrée de la transformation des services internes |
Élaborer les processus et les normes d'affaires connexes pour les données et l'information et les mettre en oeuvre dans certains ministères et organismes. | |
|
principaux risques et défis |
Il faudra qu'un profond changement de culture s'opère pour que la collectivité de la gestion financière ainsi que les gestionnaires ministériels soient en mesure de s'adapter aux changements qui surviendront au cours des années à venir.
Pour réussir, il faudra donc des attentes claires et des engagements soutenus. Il sera indispensable de disposer de contrôleurs ministériels qualifiés. Outre le besoin de fournir des normes de certification, il faudra absolument recruter, former et conserver le personnel. Les plans de mise en oeuvre dépendront du soutien continu apporté au Bureau du contrôleur général ou aux ministères hiérarchiques. Il faudra aussi mettre l'accent sur la gestion du changement pour appuyer une collectivité plus large de gestionnaires financiers et atténuer toutes les préoccupations que les gestionnaires ministérielles pourraient avoir avec les nouvelles politiques, les nouvelles normes et les nouvelles méthodes. De plus, il sera essentiel d'instaurer des liens solides entre le BCG et l'élaboration d'un programme d'apprentissage de base. Les objectifs sont volontairement agressifs pour traduire l'urgence de ce travail et lui accorder une priorité toute particulière, alors que tous les efforts seront faits pour y parvenir, il y a de nombreux éléments qui ne relèvent pas du contrôle direct du BCG qui pourrait influencer ces résultats.