Lettre à l’éditeur : article publié le 25 février 2016 dans le Toronto Star

La lettre ci-dessous a été envoyée au rédacteur en chef du Toronto Star le 26 février 2016 à 12 h 24.

Lettre à l’éditeur,

J’aimerais clarifier quelques faits présentés dans votre éditorial du 25 février portant sur le Centre de la sécurité des télécommunications (CST).

D’abord, les pouvoirs du CST en matière d’acquisition et d’utilisation des métadonnées trouvent leur fondement dans la Loi sur la défense nationale.

Ensuite, le CST a découvert le problème de sa propre initiative, l’a divulgué de façon proactive et a pris les mesures nécessaires pour le corriger.

Enfin, les répercussions possibles sur la vie privée des Canadiens ont été jugées faibles, puisque les métadonnées qui ont été mises en commun ne contenaient pas assez d’information ou de détails contextuels pour mener à l’identification des personnes concernées. En outre, le CST et ses partenaires de la collectivité des cinq mettent en œuvre d’autres mesures importantes de sécurité et de protection de la vie privée, comme l’a confirmé le commissaire du CST.

Les activités que mène le CST sont essentielles à la sécurité du Canada et de ses citoyens, et aident directement à protéger les membres déployés des Forces armées canadiennes et de la Coalition (tout récemment pour appuyer l’opération Impact). Le CST détecte les complots extrémistes étrangers contre le Canada et ses alliés tout comme les activités d’agences de renseignement hostiles visant le Canada et ses intérêts. Du reste, il détecte et contrecarre chaque jour plus de 100 millions de tentatives de cyberattaques malveillantes contre les réseaux du gouvernement du Canada.

Il serait impossible pour l’organisme de mener toutes ces activités sans avoir recours aux métadonnées. Les métadonnées sont essentielles pour comprendre les environnements de communication au sein desquels le CST évolue, de même que les comportements de ses cibles de renseignement étranger. Les métadonnées représentent le contexte d’une communication et non son contenu. Le contexte, pas le contenu.

En somme, le CST s’est engagé à apporter des améliorations constantes, à protéger la vie privée des Canadiens et à contribuer à la sécurité nationale du Canada.

Greta Bossenmaier
Chef, Centre de la sécurité des télécommunications