ANNEXE A - Consultations
La genèse de ce projet découle des travaux du Groupe
de Montebello. Ce groupe de hauts fonctionnaires[3]
a assuré une direction et une surveillance continues pendant la durée du
projet. Par ses avis, il a contribué à améliorer l'outil d'auto-évaluation.
En février 2002, on a aussi tenu des consultations
avec un petit groupe de fonctionnaires leaders de la GAR d'Agriculture et
Agroalimentaire Canada, de l'Agence des douanes et du revenu du Canada, de
Patrimoine canadien, d'Industrie Canada, d'Affaires indiennes et du Nord Canada
et de Transports Canada sur les leçons tirées dans le cadre de l'application
des pratiques de GAR. Voici les points saillants de leurs commentaires :
-
La GAR n'est pas facile à mettre en oeuvre.
-
On sait qu'on a réalisé des progrès lorsque les personnes :
-
passent beaucoup de temps à tenter de « procéder
correctement »;
-
sont placées dans des équipes spéciales pour travailler sur la GAR, et
elles prennent en charge ce processus;
-
mettent en question, à juste titre, les éléments du plan d'activités
d'une organisation.
-
Il est important de communiquer l'information sur les résultats.
-
Les gestionnaires supérieurs engagés envers la GAR stimulent l'équipe
sous leur responsabilité.
-
On peut utiliser cet outil comme :
-
outil de marketing;
-
outil d'évaluation;
-
outil pour élaborer un plan d'action;
-
outil pour mesurer les progrès réalisés dans l'exécution d'un programme.
-
Il est utile de s'appuyer sur une méthode de résolution des problèmes
pour que les groupes d'exécution puissent mettre en pratique la gestion axée
sur les résultats.
-
Un modèle logique ou un enchaînement logique de résultats aide les
groupes à mettre l'accent sur les résultats pertinents.
-
Il est fondamental d'avoir la participation et le soutien constants et harmonisés
de l'ensemble des fonctions d'exécution et ministérielles, ainsi qu'entre les
régions et les administrations centrales.
-
Le sens de « propriété collective » de l'approche axée sur les
résultats et les risques est important - tous les niveaux doivent se
reconnaître dans l'approche.
-
Il est nécessaire de consacrer des ressources importantes à tous les
niveaux et dans tous les groupes.
-
L'intégration claire et cohérente des concepts de gestion à quelques
processus clés de gestion est importante.
-
La patience et la persévérance portent fruit.
L'équipe du projet tient à exprimer
sa reconnaissance aux personnes consultées pour leur concours et les
commentaires utiles qu'elles ont formulés4.
David Enns
Vincent
Ngan
John Platts
Aileen Pangilinan
Karen
Swol
Bryan
Mclean
Tim LaForce
Paulette
Panzeri
Joyce Hue
Gail Young
Robert
McDonald
[1] Le Bureau du vérificateur général a mis au point un autre outil d'auto-évaluation
destiné à évaluer les rapports ministériels sur le rendement, qui détermine la
qualité des réalisations présentées dans les rapports, c'est-à-dire
l'évaluation des résultats par rapport aux attentes en matière de rendement
établies au préalable. Se reporter au chapitre 6 du Rapport du BVG d'avril
2002, intitulé « Un modèle d'évaluation des rapports ministériels sur
le rendement ». En 2001, le Secrétariat du Conseil du Trésor a également
produit des lignes directrices fondées sur les principes régissant la
préparation des rapports sur les plans et les priorités et des rapports
ministériels sur le rendement.
[2] Cette section est tirée du document
intitulé « Finding Transformative Themes Across Multiple System Change
Evaluations » de Beverly A. Parsons, qui a été présenté en
novembre 1998 à l'assemblée annuelle de l'American Evaluation Association. Mme Parsons
est directrice de InSites, une organisation ayant son siège au Colorado qui
fait de la recherche et des évaluations et fournit un soutien technique aux
changements dans le domaine de l'éducation.
[3] Notamment Maria Barrados, Jennifer Benimadhu,
Ivan Blake, Bob Cook, Keith Coulter, Bruce Deacon,
Carolyn Farquhar, Jean-Pierre Gauthier, Paul Gauvin,
Blair Haddock, Sherry Harrison, Cathy Livingstone,
John Mayne, Lee McCormack, John McLure, Janet Milne,
Bruce Sloan et Judy Watling, de même que Chris Mihm et Sarah Veale
du General Accounting Office des États-Unis.
[4] Les responsables du projet sur le rendement du
gouvernement de l'Université Syracuse ont aimablement mis à notre disposition
leurs travaux sur la gestion des résultats.
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